Mais bon sang où va-t-on?
Il y avait déjà la voix sur Second Life, cette tentative désolante de rapprocher les avatars de la réalité alors que la majorité d’entre eux ne pensent qu’à la fuir.
Maintenant nous avons Windlight.
Et un coucher de soleil flamboyant par ci, et une lune qui se reflète dans les ondulations d’une mer toujours calme par là…
Bientôt on s’y croira vraiment, il suffira de monter avec son amoureuse dans une gondole au coucher du soleil et de lui chanter la sérénade d’une voice langoureuse, et là retour à la case départ ou plutôt bienvenue dans le monde de la virtualité réelle.
Mais où sont donc passés les magiciens capables de nous faire rêver avec des mondes inattendus, des créatures improbables, des situations abracadabrantesques ?
Au lieu de ça nous avons des photographes de mode et des publicitaires qui nous mettent sous le nez leurs quasi-photos bien léchées de panoramas convenus.
Où est l’originalité et où sont l’ambition imaginative et l’imagination ambitieuse ?
Clic clac, voilà Windlight, c’est tout.
Le mieux est l'ennemi du bien (je ne sais plus de qui c'est...)