Tuesday, May 27, 2008

Sorry about my last post -- *blush*

I keep on posting on the wrong blog!

Sorry!

San






Wednesday, May 21, 2008

My new second life



After a short shower, let's go for a hunt.





If a second life is not for fun, it is not worth the trip.
Mannonelf




Friday, May 9, 2008

Claude Allègre sent-il le soufre ?


L’un des nombreux livres avalés durant le mois d’avril, pendant que j’essayais de me désintoxiquer de Second Life, fut le petit dernier de Claude Allègre, Ma vérité sur la planète.
Claude Allègre est pour beaucoup de gens non seulement quelqu’un de dérangeant, mais aussi d’antipathique, imbu de sa personne, trop sûr de lui et arrogant (et encore je ne cite pas tous les qualificatifs que l’on peut trouver à son encontre)
Par nature je me range toujours du côté des minoritaires quand ils sont attaqués sans véritable motif et qu’ils ont des idées intéressantes mais qui font désordre dans les communautés « bien-pensantes ».
C’est pour cela que j’ai voulu voir de quoi il retournait avec ce livre dans lequel Allègre conteste certaines idées généralement admises par la majorité (quel pléonasme, pardon !) et notamment celles sur le changement climatique et le problème de l’amiante.
D’après le consensus ambiant le changement climatique serait forcément dû à l’intervention des hommes et l’amiante serait tellement dangereux qu’il faudrait à tout prix procéder au désamiantage de tous les édifices en comportant et cela à n’importe quel coût ; il évoque également la psychose au sujet des OGM et la chasse aux sorcières à laquelle ils sont voués dans certains pays comme la France.
Je ne vais pas ici faire le résumé de ses thèses en vous donnant mon point de vue, je me contenterai de dire que j’ai trouvé ses arguments plutôt convaincants même si certains passages me laissent dubitative.
Je ne peux quand même pas m’empêcher de reprendre sa comparaison cinématographique que je trouve assez pertinente quand il qualifie le trio Hulot, Bové et Gore de « Le Bon, la Brute et le Truand »… c’était à peu près ce que je pensais avant d’avoir lu son livre, donc je ne pouvais qu’être d’accord avec lui !
Bon, je vais me fâcher avec certains de mes lecteurs à la fibre écologique mais tant pis, le consensus mou et le bêlement de mouton (transgénique ou non) n’étant pas mon fort, je prends le risque de me voir retirer mon agrément sur certains blogs engagés.
En fait je ne voulais pas parler d’écologie dans cet article, mais uniquement m’interroger sur le sort que l’on réserve dans l’opinion, et plus particulièrement dans la blogosphère, à certaines personnes qui ont au moins le mérite de l’ouvrir pour exprimer leurs idées.
Claude Allègre fait donc partie de ces empêcheurs de tourner en rond qui, par leurs prises de positions, semblent provoquer une agitation entrainant des commentaires désobligeants et bien souvent bien peu argumentés.
Afin d’en avoir le cœur net j’ai préféré revenir sur un évènement datant de 30 ans en arrière afin d’éviter les sujets trop récents et donc trop chauds, quoique…
J’ai choisi la polémique qui eut lieu en 1976 entre Haroun Tazieff et Claude Allègre concernant l’évacuation d’une partie de la population de Basse-Terre en Guadeloupe lors de l’éruption du volcan La Soufrière (vous comprenez le titre de l’article maintenant ?)
Pour schématiser à l’extrême, on reproche essentiellement à Claude Allègre d’avoir fait évacuer alors qu’Haroun Tazieff avait certifié qu’il n’y avait aucun danger, ce qui s’est révélé exact par la suite, donnant raison à Tazieff et vouant Allègre aux gémonies.
Que peut-on lire dans la blogosphère à ce sujet, 32 ans après, c'est-à-dire quand les cendres sont retombées depuis belle lurette et ont eu largement le temps de refroidir?
Il est important de bien cerner le sujet, car aujourd’hui encore beaucoup se gaussent de Claude Allègre en faisant référence à son passé et notamment à cette « erreur » de jeunesse afin de le discréditer.

Tout d’abord, je ne peux résister au malin plaisir de vous faire part de cet article posté par un brave monsieur écologiste qui s’est complètement planté dans sa vindicte anti Allègre, qu’on en juge : « … Directeur de l’Institut de Physique du Globe, il s’est fait remarquer et connaître par son opposition à Haroun Tazieff, célèbre vulcanologue, à propos du volcan La Soufrière en Guadeloupe dans les années 70. Haroun Tazieff craignait une éruption et préconisait d’évacuer les populations préventivement. Allègre assénait péremptoirement qu’il n’y aurait pas d’éruption. Que croyez vous qu’il arriva : La Soufrière est rentrée en éruption. Heureusement, les pouvoirs publics de l’époque avaient écouté H. Tazieff et mis en œuvre le principe de précaution…. »

Evidemment quelques internautes lui ayant fait remarquer qu’il s’était légèrement trompé, notre pourfendeur d’ « Allegrescu », comme il le nomme lui-même en référence à Nicolas Ceausescu, a légèrement rectifié le tir en reconnaissant « … J'ai en effet inversé les noms (et les comportements). J'ai écri trop vite et sans relecture. J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop car en effet cela ne change rien au personnage. »
Effectivement, cela ne change absolument rien au personnage, quoi qu’il fasse ou quoi qu’il dise Allègre n’aura manifestement pas les faveurs de cet individu.

Un petit peu plus sérieux maintenant, une jeune fille qui prépare un devoir sur le type d’éruption de La Soufrière ; elle obtient des renseignements de la part de personnes plus mesurées que notre précédent intervenant.

On y lit notamment dans les commentaires : « … ça a été le théatre d'une bataille homérique entre les anciens (Tazief) et les modernes (Allegre).... chacun étant persuadé d'avoir raison (mais la communauté scientifique française n'en était pas sortie grandie)... évacuer, oui, non... » et « … étant donné le potentiel destructeur...mieux vaut ne pas trop hésiter à évacuer...mais les conséquences économiques se ressentent encore aujourd'hui dans les zones évacuées à l'époque… »
Comme on peut le voir, le débat ici est plus serein et tente de rester sur le terrain de l’objectivité sans entrer dans la polémique, mais il faut dire que les commentateurs semblent être des personnes qui connaissent leur sujet et écrivent en connaissance de cause en demeurant prudent sur le sujet purement « humain » qui opposait Tazieff à Allègre.

Maintenant quelque chose d’étonnant, je suis tombée sur un site faisant le portrait astrologique d’Haroun Tazieff, donnant des informations relativement objectives sur le sujet !

Oui je sais, ça ne fait pas sérieux, cependant on peut lire dans l’article « … Éruption de la Soufrière
Suite à des manifestations inquiétantes du volcan de la Soufrière en Guadeloupe en 1976, une violente polémique opposa Haroun Tazieff, Michel Feuillard, directeur de l'observatoire volcanologique de la Guadeloupe, et Claude Allègre, alors son supérieur à l'Institut de physique du globe de Paris. Tazieff tenait l'éruption pour bénigne, tandis que Feuillard, Allègre et le professeur Brousse, partis sur place, conseillaient l'évacuation de 70 000 habitants proches, ce qui fut décidé par les pouvoirs publics. Le volcan se calma sans provoquer de dégâts. Tazieff se basait sur la température des gaz et l'absence de verre volcanique frais dans les cendres rejetées par le volcan pour affirmer que le volcan allait se calmer et qu'il n'y avait aucun risque de nuées ardentes, contrairement à ce que pronostiquaient Claude Allègre et le professeur Brousse.

Dans le cas du mont Saint Helens, en 1980, Haroun Tazieff avait jugé ce volcan inoffensif et l’avait qualifié de “petite Soufrière”, l'explosion spectaculaire survenue le 18 mai de la même année, tuant 57 personnes, donna tort à Haroun Tazieff… »
Ainsi j’appris que Tazieff n’avait pas toujours eu raison et qu’il pouvait lui aussi se tromper et causer indirectement la mort de personnes qui auraient pu être évacuées si le « principe de précaution » avait été mis en œuvre…

Comme j’avais une confiance relative dans ce site « astro » j’ai été rassurée par l’article deWikipédia sur Claude Allègre où l’on peut lire « … En 1976, après être devenu directeur de l'IPGP, il est amené à préconiser, lors du réveil du volcan la Soufrière en Guadeloupe, l'évacuation d'urgence de la population par crainte d'une éruption avec nuées ardentes, s'opposant au volcanologue Haroun Tazieff qui diagnostique à juste titre une simple éruption phréatique. Le même diagnostic porté plus tard par Tazieff sur l'activité du mont Saint Helens se révèlera erroné… »

Dans l’article sur l’éruption du mont Saint Helens en 1980 il n’est pas fait mention du nom d’Haroun Tazieff, on peut cependant avoir des détails : « … On dénombra 57 morts (dont une personne âgée du nom de Harry Truman qui a refusé de quitter sa maison et le géologue David A. Johnston). Des milliers d'animaux furent tués… » ; difficile dans ces conditions de dire quelle était la responsabilité réelle du célèbre volcanologue…

Mais plus étonnant encore, voila que de fil en aiguille j’arrive sur le site Planète sans visa tenu par un journaliste, Fabrice Nicolino, qui met Allègre et Tazieff dans le même sac, les taxant tous les deux d’incompétence ! En tout cas il confirme que Tazieff s’est bien trompé sur le Mont Saint-Helens et semble dire qu’il a eu de la chance au sujet de la Soufrière…

Petit problème pour moi, son article est trop polémique et me parait basé davantage sur des suppositions ou des reprises d’informations venues d’ « on ne sait d’où » plutôt que sur des faits concrets ; à prendre par conséquent avec des pincettes.

Cela dit d’autres sites que je ne citerai pas pour ne pas surcharger mon blog reprennent l’information de la mauvaise appréciation d’Haroun Tazieff concernant le Mont Saint-Helens, autrement dit la volcanologie est une science délicate et même de grands spécialistes peuvent se tromper ; dans ces conditions peut-on vraiment reprocher aux « autorités » d’avoir procédé à l’évacuation lors de l’éruption de la Soufrière ?
Ce qui est assez comique c’est qu’il s’agissait alors d’appliquer le principe de précaution qui figure maintenant dans la Constitution française ! Ce qui veut dire qu’aujourd’hui un « Haroun Tazieff » pourrait assurer à qui veut l’entendre qu’il n’y a aucun risque, l’évacuation serait ordonnée de toute façon, les « autorités compétentes » ouvrant leur parapluie selon l’autre principe bien connu du « chat échaudé qui craint l’eau froide ! »

J’ai quand même en fin de compte réussi à trouver un site apparemment sérieux retraçant l’historique des évènements ; normal, il s’agit du site de l’IPGP de l’Université de Jussieu!

Malgré l’avertissement dégageant l’Institut de Physique du Globe de Paris de toute responsabilité quant aux informations contenues dans l’article, on peut raisonnablement donner un poids plus important au docteur François Beauducel, auteur d’une thèse avec mention très honorable et félicitations du jury, qu’à tous les petits rigolos ayant donné leur avis sur la question.

Dans la chronologie on apprend notamment que, le 8 juillet 1976, la population, prise de panique, quitte la zone spontanément, alors que Claude Allègre n’a pas encore été nommé Directeur de l’IPG ; et c’est le préfet qui « … décide l'évacuation des établissements hospitaliers de Saint-Claude (1400 malades), puis, par mesure de sécurité, l'évacuation des établissements hospitaliers de Basse-Terre et des détenus de la Maison d'Arrêt, du 9 au 10 juillet 1976… »

Le 13 juillet toute une armada de scientifiques est présente et, bien que Tazieff juge la situation sans risque, «…Ce point est toutefois contesté par d'autres membres de l'équipe… » (Claude Allègre ne faisant pas partie de ladite équipe…)
Ensuite, Tazieff part pour l’Equateur après avoir envoyé une lettre au Préfet qui pourrait sembler inquiétante au premier abord : « … Je m'absente pendant plusieurs jours en Équateur. Faites venir d'urgence le Dr John TOMBLIN, directeur du Seismic Research Unit à Trinidad, meilleur spécialiste du volcanisme de l'Arc Caraïbe. [...] Je vous rappelle pour terminer qu'en cas d'aggravation du phénomène, le délai minimum dont vous disposeriez entre les premiers phénomènes indubitablement magmatiques et une issue qui peut être cataclysmale, est de 2' heures à quelques jours. »
Ledit John Tomblin, le 3 août, « … ne cache pas son inquiétude : depuis vingt ans qu'il étudie les volcans de la Caraïbe, il n'a jamais constaté de crise sismique aussi forte. Selon lui, l'activité sismique soutenue correspond à une tentative de remontée du magma et il conseille la plus grande prudence. Il indique enfin que le volcan de la Soufrière lui paraît du même type que la Montagne Pelée et capable, en puissance, des mêmes excès…. »
C’est alors que, le 8 août seulement, Claude Allègre entre en scène en étant nommé Directeur de l’IPG.
Je passe sur les détails, mais le 15 août « … Robert BROUSSE, John TOMBLIN et Michel FEUILLARD demandent un entretien d'urgence avec le Préfet. Ils lui indiquent qu'une nouvelle interprétation du phénomène s'impose, qui met en accord toutes les observations : « Tout se passe comme si du magma était monté depuis un an, signalé par cette crise longue et soutenue, la plus grande crise sismique enregistrée dans les Antilles. [...] Ce n'est pas la faiblesse de la poussée magmatique qui explique le dégazage relativement modéré, mais la présence du dôme même de la Soufrière, qui constitue un bouchon presque imperméable, prêt à sauter et à libérer une quantité énorme d'énergie. Il faut évacuer toute la zone dangereuse, car une nuée ardente dirigée peut frapper n'importe où. [...] Nous courons à la catastrophe. »
A noter qu’à ce stade là Claude Allègre n’a pas encore fait entendre sa voix…
Et là coup de théâtre !
« … 23 août 1976: Telex d'Haroun TAZIEFF adressé depuis Quito au Préfet, dans lequel il approuve la décision d'évacuation sans toutefois partager les conclusions de ses collègues sur l'imminence de la crise cataclysmale…. »
Je crois rêver, Allègre n’a pas encore dit un mot et j’apprends que Tazieff avalise l’évacuation prononcée par le Préfet sur recommandation des experts sur le terrain!
Et plus surréaliste encore, le 30 août « … Ascension de reconnaissance au sommet de la Soufrière, avec Haroun TAZIEFF, Claude ALLÈGRE, Guy AUBERT, François LE GUERN, John TOMBLIN, Marcel BOF et José ORTEGA… » dans laquelle Haroun Tazieff manque de périr à cause d’une violente explosion qui les a tous surpris ! Tazieff aurait dit : « Je n'en reviens pas d'être encore vivant…. »
En fait de polémique, il semble qu’elle ait plutôt eu lieu entre Tazieff et le Professeur Brousse qui aurait paniqué n’ayant « … jamais vu ni étudié une éruption volcanique auparavant… » d’après Tazieff ; Claude Allègre aurait alors, si j’ai bien compris, seulement « couvert » le peu expérimenté professeur, provocant l’ire de Tazieff et sa démission.
Plus loin on peut consulter un document sonore intéressant dans lequel Claude Allègre et Haroun Tazieff s’opposent dans un débat sur TF1.

On peut entendre un nombre impressionnant de « je crois » de la part du « vieux briscard » privilégiant l’expérience sur les mesures du « jeunot » Allègre…mais il est vrai que ce dernier « croit » également aux mesures, cela fait beaucoup de croyances de la part de deux personnes censées représenter la science et qui devraient par conséquent se contenter de « penser » et « réfléchir »…
Enfin, pour le cas du Mont Saint-Helens, en 1980, on apprend que les américains n’ont pas écouté Haroun Tazieff qui comparait le volcan à une « petite Soufrière » sans danger immédiat ; bien leur en a pris, car ils ont défini une zone d’exclusion, limitant ainsi le nombre de victimes à 57 « seulement », dont quelques scientifiques.
J’arrête là le compte-rendu de l’affaire que vous pouvez consulter dans son intégralité si le cœur vous en dit.

Ce que j’en ai retenu c’est la lutte de deux égos sur fond d’incertitudes scientifiques dans un climat de confusion générée par la peur de devoir subir d’innombrables pertes en vies humaines.

L’épisode ultérieur du Mont Saint-Helens démontrera la faillibilité du « vieux renard » Haroun Tazieff, quant à Claude Allègre, rien n’a démontré jusqu’à présent qu’il ait fait preuve de légèreté ou d’incompétence dans l’affaire de la Soufrière.
Ce qui n’empêche qu’on peut trouver le personnage antipathique, imbu de sa personne, trop sûr de lui et arrogant.

Mais est-ce une raison suffisante pour en déduire qu’il a tort sur tout ?

Et conclusion annexe que l’on peut tirer de tout cela : Attention à tout ce qui se dit et s’écrit sur quelque sujet que ce soit. Le doute doit toujours être présent, de quelque côté que l’on se trouve !


Peu de gens parlent du doute en doutant.
Blaise Pascal


Et

Malheureux, on doute de tout ; heureux, l'on ne doute de rien.
Joseph Roux


Et bienheureux les simples d’esprit…

(top)




Thursday, May 8, 2008

Haiku for a restricted life viewer

Restricted viewer
I found my own solution
Uninstall SL


An undefined problem has an infinite number of solutions.
Robert A. Humphrey




Request for animations...

I am in the process of making a free BDSM/girl-girl sex rug. If anyone has good animations that might be useful for this, please send them to me. They must have copy and transfer rights and you have the right to distribute them.

Thank you.

San

PS. Also if there are any other *quality* freebies I will put them up the hall for people to take.






Wednesday, May 7, 2008

Second Life, c’est quoi au juste?


Cela fait un bon moment déjà que je m’interroge sur la finalité de Second Life.
A quoi cela peut-il bien servir ? Et d’ailleurs est-ce quelque chose qui doit servir à quoi que ce soit ?
Cela serait tellement simple de définir Second Life comme un jeu ; un jeu n’est pas fait pour être utile, sauf si l’on estime que prendre du plaisir à jouer est quelque chose d’utile, ce qui peut parfaitement se concevoir.
Si Second Life n’est pas un jeu, alors c’est qu’il « sert » à quelque chose, ou à plusieurs choses, qu’il reste à définir de manière claire et non équivoque.
Et si après tout Second Life était un jeu servant à satisfaire des besoins autres que le simple plaisir, ou pour le dire autrement, si Second Life était un outil dont on se servirait avec plaisir, comme d’un jouet ? Ce serait un jeu « du troisième type » arrivé chez nous avec le web 2.0, ce qui demanderait de revoir la définition du mot « jeu » que l’on peut trouver un peu partout et notamment dans les dictionnaires.
Et d’ailleurs ne pourrait-on commencer pas là, par un dictionnaire ?
Après tout, chaque objet ou concept ne demande qu’une chose, qu’on lui appose une étiquette, que l’on appelle aussi une définition, car si l’on entreprend la démarche de se demander ce qu’est un jeu et que chacun donne sa propre version, on aura autant de « jeux » que de « Je ».
Donc je prends mon Larousse Encyclopédique et je lis :
«Jeu 1. Activité physique ou intellectuelle non imposée et gratuite, à laquelle on s’adonne pour se divertir, en tirer un plaisir : se livrer aux jeux de son âge (syn. amusement, divertissement). Elle essaie de résoudre ce problème par jeu (syn. plaisir). 4. Activité de loisir soumise à des règles conventionnelles, comportant gagnants et perdants, et où interviennent les qualités physiques ou intellectuelles, l’adresse, l’habileté ou le hasard : Un jeu d’équipe. Le jeu d’échecs. Tricher au jeu. 14. Manière d’agir : Le jeu subtil d’un diplomate (syn. manège)» (j’ai volontairement sauté plusieurs acceptions afin d’alléger la sauce, mais vous êtes libres de consulter le dictionnaire par vous-mêmes si vous voulez en avoir le cœur (inter)net)
Je pourrais également aller consulter le Petit Robert ou pourquoi pas le Littré, mais je préfère faire simple, le Larousse n’est pas plus mauvais qu’un autre et sa définition du jeu me convient parfaitement. Je devrais dire ses définitions, car entre les numéros 1 et 4 il y a quelques similitudes mais aussi des nuances notables.
La première définition, celle qui semble être la plus commune, est donc celle d’une activité non imposée et gratuite que l’on pratique pour s’amuser. C’est évidemment le cas de la petite fille qui joue à la poupée ou du petit garçon qui se déguise en Dark Vador. Les plus grandes personnes pourront se divertir de manière plus coquine avec leur partenaire préféré(e) et, pourquoi pas, se livrer au cyber sex « pour le fun » dans un univers virtuel comme Second Life ou autre : Second Life est bien gratuit si on ne se laisse pas tenter par tout ce qui y est proposé, vous n’êtes pas obligés de jouer à Second Life et vous ne pouvez pas nier que cela vous amuse de promener votre avatar en lui faisant faire toutes sortes de cabrioles impossibles à réaliser « pour de vrai ». Bien sûr il n’y a pas que le sexe virtuel dans Second Life, autrement mieux vaudrait aller faire un tour du côté de Red Light Center où vous serez mieux servis sur ce plan ; Second Life offre quantités d’autres possibilités ludiques dont la moindre n’est pas le « jeu de rôle » lui-même sous toutes ses formes imaginables que je ne détaillerai pas ici.
En ce qui concerne le 4ème sens du mot jeu fourni par notre dictionnaire, les choses se précisent un peu : on y parle de règles, de gagnants et de perdants, ainsi que d’habileté ou de hasard.
Second Life n’a pas vraiment de règles, hormis les TOS ou la netiquette si l’on veut vraiment en trouver, mais est-ce vraiment nécessaire d’avoir des règles pour jouer ? Oui si l’on veut qu’il y ait des gagnants et des perdants, car sans règle il est impossible de départager qui que ce soit de manière univoque. Non si l’on accepte de jouer pour jouer, mais alors il n’y a pas de gagnants ni de perdants, à moins que l’on ne considère que les gagnants sont ceux qui ont réussi à prendre leur pied et qui en redemandent alors que les perdants sont ceux qui lâchent prise et abandonnent le « jeu » parce qu’ils n’y trouvent pas suffisamment de plaisir. Or dans Second Life il y a ceux qui persistent, parce qu’ils ont compris les « règles », et il y a ceux qui partent parce que le « jeu » les ennuie profondément.
Et puis il y a aussi la 14ème définition, la « manière d’agir », qui me plait bien dans le sens qu’il s’agit d’un synonyme de « manège », c'est-à-dire une façon de se comporter afin, par exemple, de mettre quelqu’un dans sa poche, je dirais presque de le manipuler… Chacun en tirera les conclusions qu’il ou elle voudra…
Après ce rappel salutaire n’ayant pour but que d’ « objectiviser » le mot « jeu », nous pouvons faire un petit tour d’horizon dans la blogosphère pour voir quelques manières de considérer Second Life. A chacun ensuite de juger en son « âme inconsciente ».
Mes commentaires sont en italiques, car je me suis penchée sur la question.

D’abord les « anti-jeu »

«Second Life n'est pas un jeu»


Teddy: lorsque je me promène dans Second Life, je demande quel est le but du jeu. A chaque fois on me rétorque que ce n'est pas un jeu, mais une seconde vie. Qu'en pensez vous?
Erwan Cario: c'est tout le débat. SL (Second Life) n'est sûrement pas un jeu. Un jeu a besoin de défis, d'obstacles, de but et, plus généralement, de mécanismes ludiques... Il n'y a rien de tout ça sur SL. Cependant, SL s'inspire énormément de l'univers des jeux vidéo dans son interface, dans la façon d'incarner un personnage, dans le fait de le contrôler via le clavier et la souris, etc.
Donc il n’y aurait ni défis, ni obstacles, ni but, ni mécanismes ludiques dans Second Life…? A d’autres ! Rester connecté(e) toute une nuit afin d’amasser quelques Lindens en campant tout en bravant les déconnections intempestives, ce n’est pas un défi peut-être ? Et le lag quand vous essayez de danser et que votre avatar reste immobile alors que les autres le voient se trémousser, ce n’est pas un processus ludique parsemé d’obstacles hein ? Et quand vous tentez de vous téléporter pour aller à cette party à laquelle vous avez été convié(e) vous n’avez certainement aucun but…

Second Life n’est pas un jeu

Says venture capitalist Jed Smith, an early investor who sits on Linden’s board: “We decided then to be a platform and not a game.” Not incidentally, that meant Linden – unlike the purveyors of popular online games such as World of Warcraft – wouldn’t have to spend any money creating its content.
Ah bon! Ainsi ce ne serait pas un jeu pour la simple et bonne raison que Linden Lab laisserait ses « résidents » se démerder tout seul sur une plate-forme sans dépenser un penny pour leur amusement? Ceci est de toute évidence un argument de financier n’ayant pas beaucoup joué dans sa vie !

Réflexions sur Second Life et l’avenir du Web

Second Life n’est pas un jeu
Contrairement à World of Warcraft, Second Life ne vient pas avec un CD contenant l’entièreté des paysages et graphiques disponibles dans l’univers. Tout ce que vous voyez de Second Life sur votre ordinateur, est complètement Web. Vous téléchargez évidemment le logiciel permettant de faire fonctionner la chose, mais tous les détails de l’univers et toutes les créations de même que les avatars viennent directement de l’internet. C’est déjà presqu’une révolution en soi! De plus, contrairement à un jeu, vous n’avez pas de mission à compléter, paliers à franchir, points à amasser ou d’objectif final à accomplir. Vous êtes laissé complètement à vous-même. Vous pouvez aller où et quand bon vous semble. Il n’y a pas de circuit prédéterminé. Il y a bien quelques règles, mais ce ne sont pas des règles dans le sens de « règles du jeu ». Ce sont plutôt des règles de civilité et des contraintes d’affaires imposées par Linden Lab, afin de garder le contrôle de leur invention et de permettre aux avatars d’évoluer. Ce sont en fait plus des lois et règlements, comme nous en trouvons dans toutes les sociétés. Il y a bien des gens qui ne sont pas d’accord avec celle-ci, la Second Life Liberation Army notamment, mais ces expressions de rebellions sont la preuve même que cet univers est réellement vivant et différent de ce que l’on peut trouver dans les jeux multijoueurs classiques. C’est la preuve que Second Life est une société dans laquelle il peut même y avoir de la dissension!
Et pourquoi donc le fait d’être laissé à l’abandon sans règle précise ne serait pas un jeu, justement ! Et cette soi-disant Armée de Libération de Second Life, n’est-ce pas de toute évidence une composante d’un jeu créé à l’intérieur de Second Life, le but de ce jeu étant d’obtenir des droits politiques pour les avatars? N’allez quand même pas me dire que vous prenez au sérieux ce genre de revendication…

Et maintenant les « pro-jeu »

La révolution «Second Life»


Second Life, monde virtuel persistant en trois dimensions, est un jeu grâce auquel trois millions d'êtres de chair dirigent, du bout de la souris, un personnage virtuel («avatar») et le faisant devenir un entrepreneur, dirigeant de supermarché, designer, peintre ou star du X.
Là au moins c’est direct ! Qui n’a pas rêvé d’être star du X, à part un polytechnicien?

Wikipédia

Second Life n'est pas un jeu stricto sensu mais un espace d'échanges (donc de jeu aussi si les utilisateurs le désirent), visant à être aussi varié que la vie réelle.
Second Life n'est pas un jeu vidéo au sens habituel car il n'y a aucun but précis (quête ou mission fixée objectivement par une règle extérieure). Au contraire, chaque participant est libre de se fixer les objectifs qu'il veut.
L'avatar (le « joueur ») n'a pas de mission à remplir, il est libre d'aller où bon lui semble, et d'y faire ce qu'il veut tant qu'il respecte les conditions d'accès et d'utilisation de Second Life.
C’est un jeu, c’est pas un jeu, je me tâte, c’en est pas tout à fait un mais quand même… On remarque cependant que l’avatar est qualifié de « joueur » avec les précautions d’usage, c'est-à-dire entre guillemets

Jeux OnLine


Sans commentaire (est-ce bien nécessaire…?)

Jeux Video PC

Là aussi ça parle tout seul, il faut dire qu’avec un site qui s’appelle « Jeux Video PC » on ne va pas vous ennuyer avec un tableur ou un traitement de texte.

Gamebiz

Actuellement, plusieurs millions de joueurs résident déjà dans l'univers de Second Life. L'aspect social est prédominant dans ce jeu. Contrairement à d'autres jeux massivement multijoueurs, il n'y a pas de quêtes, pas de combats contre l'environnement (PvE)... Les combats entre joueurs (PvP) sont permis dans certaines zones, mais ne sont pas obligatoires pour progresser dans le jeu.
Au suivant…

Outil-referencement

Second Life est un jeu vidéo gratuit massivement multi joueurs jouable uniquement en ligne. Il vous propose d'incarner un personnage dans un environnement virtuel permanent.
L'originalité est que c'est la communauté de joueurs qui crée le monde virtuel. Vous pouvez ainsi fabriquer n'importe quel type de bâtiment.
Circulez, ya plus rien à voir…

My Second Life

Le nouveau joueur devra définir son ou ses jeux, et les poursuivre en interaction avec les autres joueurs. Rôles, commerce, amusement, création, recherche, stratégie… tout est possible.
Tout est dit , non?

Et un petit dernier pour la route.

Jeu de rôle (Wikipédia)

Un jeu de rôle, souvent abrégé en JdR, parfois appelé jeu de rôle sur table pour le différencier des jeux de rôle psychologiques, est un jeu de société dans lequel plusieurs participants créent ou vivent ensemble une histoire par le biais de dialogues, chacun incarnant un personnage.
Les jeux de rôle se distinguent des autres jeux de société car il n'y a généralement ni gagnant ni perdant. Ils sont une forme interactive de conte, basée sur des relations sociales et collaboratives plutôt que sur la compétition. La fin d'une partie ne désigne pas forcément un gagnant unique. Le but du jeu est simplement le plaisir qu'on éprouve à participer à une histoire, à interpréter un rôle et à faire évoluer son personnage pour le rejouer dans une partie future.
Ah tiens, il n’est pas question de Second Life ici, pourtant j’avais cru reconnaître…


Second Life cache bien son jeu, les avatars, eux, cachent bien leur Je.
Sofian Mannonen


(top)




Tuesday, May 6, 2008

Barack Obama or Hillary Clinton? No, John McCain!


Il y a quelque temps de cela nous avions en France, paraît-il, la droite la plus bête du monde. Les évènements récemment passés nous ont prouvés que la gauche pouvait lui tenir tête dans ce domaine, ce qui nous a valu l’intronisation de NS (Notre Seigneur) après 12 années de purgatoire avec JC (Je crois…)
Les américains pour une fois semblent vouloir nous imiter avec un temps de retard (mais il est vrai aussi qu’ils font beaucoup de remakes de nos navets cinématographiques en y ajoutant leur patte)
Leur « gauche » est donc en train d’essayer de perdre les futures élections en renvoyant à la Maison Blanche un Républicain de plus, certes moins stupide que l’actuel locataire (il serait dur de le battre sur ce terrain) mais républicain quand même jusqu’au fond des rangers.
Nos deux lascars Démocrates sont au coude à coude dans la dernière ligne droite des primaires et bien malin qui peut prédire qui sera le vainqueur.
Sans être un expert en politique américaine on peut raisonnablement penser que McCain devrait faire le plein des voix de son parti alors que l’un des deux loulous d’en face risque fort de ne bénéficier que d’une partie de son électorat ; que ce soit l’un ou l’autre qui l’emporte, les partisans de l’autre camp (à l’intérieur du parti Démocrate je précise…) n’auront peut-être pas très envie de voter dans le round final pour quelqu’un qu’ils ont combattu avec acharnement pendant plusieurs mois, avec parfois quelques coups bas dont beaucoup se souviendront le moment venu.
Ainsi certains se plaisaient à penser qu’enfin une femme ou un noir (un métis en fait) allait bientôt diriger la première puissance mondiale. Ils risquent à la place d’hériter d’un vieux routard qui aura su rassurer les électeurs en cette période trouble de probable récession économique et d’enlisement certain sur quelques terrains d’opérations militaires.
Et pour redresser un pays dans la dèche, quoi de mieux qu’un ex soudard qui aura les c… pour prendre les décisions qui s’imposent.


Dans toute relation où deux personnes se fondent en une seule, le résultat final est deux demi-personnes.
Wayne W. Dyer


La prochaine fois je reparlerai de Second Life, promis.
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Sunday, May 4, 2008

L’appel du blog


Ce long week-end de début mai est une véritable bénédiction, le beau temps étant heureusement de la partie.
Hier ce fut une longue journée passée à la montagne, enfin quand je dis montagne il faut relativiser, il s’agissait de l’ascension du Cagire à quelques 1900 mètres d’altitude et qui nous a pris environ trois heures depuis le parking aménagé dans la forêt domaniale de Juzet-d’Izaut. Avec la descente d’environ deux heures plus la sieste de deux heures au col près du sommet on arrive à un total de sept heures de randonnée, là où un sportif en baskets mettrait une grosse heure aller-retour (sans la sieste bien sûr)
Mais le but n’était pas la performance physique et l’étalon n’était pas le chronomètre pour juger de l’ « efficacité » de la balade, seuls importaient l’air frais du matin, le cui-cui des oiseaux, l’odeur des différentes essences traversées, les fleurs commençant à percer dans les pâturages pas encore conquis par les animaux (d’où l’absence de bouses ou crottes de diverses natures capables de vous gâcher un court moment votre journée) et, bien sûr, le panorama de la chaîne pyrénéenne depuis le Valier jusqu’au Pic du Midi de Bigorre (la brume empêchant une vue plus étendue, même Toulouse n’était pas visible)
Très peu de choses en commun avec les montagnes de Second Life et leurs sommets enneigés de pixels blafards.
Aujourd’hui j’avais prévu une journée peinarde dans le jardin à lire dans le transat abritée du soleil et du petit air frais qui semblait une rémanence du mois d’avril encore proche.
J’avais commencé mon livre depuis une heure ou deux (peut-être une heure et demie ?) que je me rendais définitivement compte que mon esprit n’était décidemment pas disposé à me laisser en paix.
Je n’arrivais pas à me concentrer sur le sujet, pourtant passionnant, traitant de la guerre des capitalismes qui aura lieu de toute façon (je n’en suis qu’au tout début, impossible d’en dire plus pour le moment)
Mon esprit n’arrêtait pas de divaguer, diverger devrais-je dire, vers « quelque chose » d’autre que j’avais du mal à définir.
Au bout d’un moment la vérité que je cherchais à fuir inconsciemment m’apparut incontournable et je fus obligée de me rendre définitivement à l’évidence : ce n’est pas à Second Life que je suis accrochée, non, ma drogue douce, celle à laquelle je suis soumise comme le fumeur invétéré est irrémédiablement lié à sa clope, c’est mon blog !
La question (subsidiaire) est de savoir s’il est plus nocif pour la santé d’être accro à la nicotine ou à un OBNI (Objet Bloguant Non Indispensable), l’un entraînant de graves problèmes au niveau des voies respiratoires, l’autre pouvant détériorer de manière sournoise la capacité de réflexion d’un individu normalement constitué.
Peut-être devrais-je me mettre à fumer ? Si cela peut se révéler avantageux sur un plan général en me détournant de l’idée fixe que constitue la pulsion incontrôlable de vouloir à tout prix coucher sur un papier virtuel tout ce qui me passe par la tête en croyant naïvement que cela peut avoir un quelconque intérêt pour la communauté blogosphérique, alors oui peut-être pourrais-je prendre le risque mesuré de ruiner mes poumons si en échange j’obtiens une santé mentale retrouvée me permettant de profiter pleinement de ma nouvelle méthode d’intoxication et notamment de lire (en fumant) l’esprit totalement libéré et focalisé sur le sujet développé par l’auteur.
Je comprends mieux maintenant pourquoi de grands « cerveaux » étaient (ou sont encore) également de grands adorateurs de la nicotine. Evidemment cela ne marche pas avec José Bové qui, bien que fumeur de pipe, ne peut pas être classé dans la catégorie des grands cerveaux, mais peut-être que ça marche mieux avec la cigarette qu’avec la pipe après tout, et puis cela dépend aussi de ce que l’on met dans la pipe, certaines herbes orientales ayant un effet notoirement délétère sur les capacités de perception du monde dans lequel nous vivons réellement.
Non, en fait je ne vais pas me mettre à fumer, car ce faisant je polluerais mon entourage, alors que le blog se pratique en solo avec des effets relativement limités sur les proches, du moins quand on l’utilise avec modération, ce que j’ai décidé de faire à compter d’aujourd’hui.
Mon désir de transférer sur le réseau des réseaux quelques gouttes de mes cogitations est vraiment trop fort, et puis ça ne gène personne, après tout qui est obligé de me lire et de prendre pour argent comptant les élucubrations que j’ai envie d’extérioriser ?
Le web 3.0 sera soi-disant « sémantique », capable de « comprendre » les milliards d’informations disponibles sur la toile et de les restituer de façon digérable et compréhensible du moins par ceux qui seront assez finauds pour y accéder.
Ce sera parait-il le règne de l’ « intelligence collective » qui sera la somme de toutes les intelligences humaines retraitées afin d’en faire disparaître les « anomalies » du style hoaxes, rumeurs infondées, désinformation et autres propagandes.
On peut rêver, en tout cas si cela doit vraiment arriver je préfère en faire partie plutôt que de regarder passer le train derrière ma fenêtre.
D’après Alexa mon blog compte pour 0.000041% (sur une moyenne de trois mois) dans l’ensemble de l’Internet en ce qui concerne les visiteurs ayant eu l’imprudence de venir fouiner chez moi ; dans un pays comme la Belgique je me trouve même en 99019ème position, plutôt encourageant, non ? Tout cela pour dire que ma petite voix peut trouver un petit écho sur des sujets bien définis comme le D/s (encore une fois merci à San ;)
Mon prochain objectif est un ranking de 0.000050% du total de l’internet et la 80000ème position en Belgique, le pays de Vint Falken que je vais attaquer directement sur ses terres.

Vous n’avez pas fini d’entendre parler de moi, que cela vous plaise ou non.

Et maintenant je reviens à ma lecture, l’esprit délivré !


Je blogue donc je suis (le mouvement)
Sofian Mannonen


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Thursday, May 1, 2008

Je ne veux plus jouer à Second Life…pour le moment !


Cela fait presque un mois déjà que je me suis extirpée de Second Life, j’ai même désinstallé l’application de mon ordinateur par crainte d’une éventuelle rechute, n’ayant qu’une confiance relative dans ma capacité de résistance aux attraits virtuels de ce « jeu » en ligne.
Ça y est, je l’ai dit une nouvelle fois, j’ai employé le mot « jeu » pour décrire Second Life !
Eh oui, j’insiste, je persiste et signe, Second Life est bien un jeu, même si cela n’apparaît pas comme une évidence à tous les vieux briscards qui croient, ou font semblant de croire, qu’ils évoluent dans les prémices du web3D, alors qu’ils ne sont même pas capables de définir avec précision ce qu’est le web 2.0 !
En ce qui me concerne Second Life ne me manque pas, j’ai simplement une légère nostalgie des quelques bons moments passés avec des amis joueurs comme moi. Mais je sais que je reviendrai un jour, quand j’en aurai vraiment envie, avec une meilleure machine bien sûr, car il parait que le « nouveau » Second Life est davantage demandeur côté matériel, et comme j’étais déjà plutôt juste au niveau de ma carte graphique, entre autres, je n’imagine revenir que dans des conditions optimales, plus question de galérer comme j’acceptais de le faire dans les derniers temps.
En attendant, depuis mon « départ » je n’ai pas chômé, j’ai lu une quantité phénoménale de livres en l’espace de peu de temps, et j’ai bien entendu profité un peu plus de la vie, la vraie, celle avec qui on ne peut pas tricher et qui est la seule à valoir la peine qu’on se décarcasse.
De temps en temps je jette aussi un coup d’œil aux statistiques du blog et je suis notamment épatée de voir le trafic généré par l’article de San sur le « restricted viewer » ; quand quelqu’un cherche dans Google quelque chose en rapport avec le D/s il ou elle a beaucoup de chance de « tomber » sur mon blog grâce à l’excellent travail de San !
Arm nous a également régalés d’un splendide reportage photos sur le nouveau sim Cascade de Rezzable qui lui a valu les éloges de mademoiselle Vint Falken en personne !
J’ai beaucoup aimé aussi son précédent article sur le nouvel opéra d’Oslo avec de magnifiques photos qui donnent envie d’aller visiter son pays.
Suke, elle, est à ma recherche semble-t-il, elle m’aurait même vue luttant avec un dragon ! Pauvre Suke, je ne suis pas partie depuis longtemps qu’elle commence à avoir des visions, les fabricants de jeux électroniques nous avertissent pourtant que leur usage prolongé peut entrainer des troubles de la perception.
San, Arm et Suke me manquent, je ne peux pas le cacher, comme me manquent Mana, Alysa et quelques autres, mais cette parenthèse temporaire est nécessaire pour moi afin de ne pas tomber dans l’addiction…
Je sais, j’ai l’air de me contredire, je prétends que Second Life est un jeu et maintenant j’exprime des sortes de regrets de ne plus voir mes amis, oui et alors ? On peut quand même apprécier ses partenaires de jeu, non ?


La vie est un jeu dont aucun des joueurs ne connaît vraiment les règles.
Ce qui est sûr, par contre, c’est que personne n’en sort vainqueur.
Sofian Mannonen


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