Tuesday, April 8, 2008

Gone with the buzz™ (7 bis)

Friends

Je viens d’évoquer mon « amie » San.
San est effectivement une amie au sens que l’on donne assez généralement dans la sphère internet, sur Facebook, Friendster, Flickr ou…Second Life.
Il y en a même qui ont ainsi des milliers d’amis et font une sorte de course à celui qui aura le plus d’amis autour d’eux.
Je me demande même s’il existe un record homologué dans le Guinness Book…

Tout ceci est assez dérisoire et pathétique.

Quand je dis que San est une « amie », je ne la pense pas en tant que véritable amie comme je peux en avoir dans la vie de tous les jours, à savoir la vie matérielle et tangible qui est la seule qui compte vraiment à mes yeux.
San est cependant une véritable amie dans le monde de Second Life, toutes proportions gardées, et des amies comme San je n’en ai pas beaucoup.
Je ne vais pas ici faire la liste de tous mes amis, je les ai déjà catalogués en début d’année, en distinguant en fait les amis des simples buddies, les potes si vous préférez ; depuis, quelques uns sont venus s’ajouter que je n’ai pas eu l’occasion, comme j’en avais le désir, de rajouter à ce répertoire.
Parmi les potes il y a
-Caissa Amat qui a contribué une fois dans ce blog en jouant les Cendrillon et que j’aimerais bien revoir ici nous conter d’autres histoires de fées ;
-Celeste Dufaux qui aurait pu devenir une amie si le temps nous l’avait permis, c’est une charmante et jeune américaine qui mérite vraiment d’être connue, dommage, ce sera peut-être pour une autre fois, j’ai gardé sa carte de visite ;
-Jingli Ling, un autre jeune américain, admirateur de mon blog, pour ne pas dire fanatique (je crois qu’il fait partie des 3 ou 4 lecteurs qui me lisent avec assiduité, c’est dire si je lui dois beaucoup) et que je n’aurais malheureusement pas l’occasion de rencontrer in-world, car aussi bête que cela puisse paraître nous n’avons communiqué que par mail et IM, notamment au sujet de HiPiHi qu’il souhaitait découvrir, le pauvre…

-Laura Gagliano, une franco-uruguayenne à qui j’ai proposé de collaborer à mon blog mais qui était trop occupée à emménager à Montevideo la dernière fois que je l’ai vue, j’espère quand même qu’elle répondra favorablement et viendra renforcer mon bataillon, car c’est une véritable artiste de la photo et elle semble avoir beaucoup de choses à dire ;
-Louisa Markova, qui m’a estomaquée et un peu inquiétée avec son tplag : est-elle sincère dans son récit, et c’est plutôt flippant, ou bien joue-t-elle la comédie et alors elle est vraiment une conteuse sacrément bluffante !?
-Sebcaen Ulysses, qui est ce brave petit gars que j’aurais bien pris comme professeur particulier pour m’apprendre à faire de meilleures photos, mais avec toutes les nymphettes qui lui tournent déjà autour (l’autour est un rapace, donc un oiseau carnivore, je le rappelle en passant…) je ne me sentais pas de taille et j’ai abandonné l’idée ;
-Wangxiang Tuxing qui, comme Daneel Ariantho, m’a parfois sorti d’un mauvais pas technique, moi qui suis si habile avec tout ce qui touche à internet, et qui, de plus, m’a souvent fait sourire avec ses dictons extrême-orientaux toujours bien trouvés !
Et parmi mes nouveaux amis par rapport à ma liste de janvier, aucun ! Comme quoi vous pouvez constater par vous-mêmes que je suis plutôt sélective en la matière…

Enfin certaines « connaissances » plus ou moins lointaines ne sont pas à mentionner dans mes listes de buddies ou d’amis, car je n’aurais pas la prétention de les y faire figurer eu égard à leur statut dans la communauté de Second Life : CodeBastard Redgrave, Jopsy Pendragon, Lillie Yifu, (non, pas Prokofy Neva), Rheta Shan, Tiessa Montgolfier, Veyron Supercharge, Vint Falken et Zoe Connolly pour les anglophones, Mascottus Phlox, Myster Welles (déjà cité le veinard) et PoCarles le régional de l’étape (nous habitons à 20 kilomètres l’un de l’autre à vol d’oiseau, mais la banlieue toulousaine n’est pas Second Life et il est difficile de la survoler comme un oiseau)
Et pardon pour tous les autres que j’aurais oubliés…

Mais une mention particulière quand même pour mon amie venue du froid, Arm Strøm, qui a si généreusement contribué à égayer mon blog avec ses mini reportages et ses adorables photos ou vidéos quelquefois décalées, c’est-à-dire comme je les aime:))
Arm, mon blog est à toi maintenant, à toi, à Caissa, à Mana, à San, à Suke, à Laura également si elle veut bien vous rejoindre ; continuez à le faire vivre en ne vous prenant surtout pas au sérieux, ce serait la pire des erreurs qu’il ne faut en aucun cas commettre si vous voulez vraiment vous…amuser !

Et je crois que je me suis un peu trop prise au sérieux.


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Gone with the buzz™ (8)

E commeEschatology


Eschatology

Pour finir je ne savais pas trop quoi choisir comme mot commençant par “E”, Ego, qui me va si bien, était déjà pris pour la première occurrence, j’ai aussi pensé à English translation, dans l’idée de réécrire mon texte en anglais, mais je ne sais pas si vous avez remarqué, mon texte est vraiment très, très long, aussi long et ennuyeux qu’un article de Prokofy Neva ou de Gwyneth Llewelyn, et je ne me sentais vraiment pas de traduire tout ce fatras d’idées désordonnées que je viens de vous servir et que je ne suis pas sûre que vous ayez lu en entier, en tout cas si vous êtes arrivés jusqu’ici, chapeau !
Donc j’ai opté pour « Eschatologie » que j’ai trouvé très pertinent si on le décompose en ἔσχατος (le dernier) et λογια (étude), donc dernière étude, ou l’étude qui arrive en dernier, ou l’étude du dernier (de la classe ?) qu’est-ce que j’en sais, je n’ai jamais fait de grec et je me suis contentée de faire un copier-coller depuis Wikipedia comme une vulgaire lycéenne pompant son prochain devoir maison sur internet.
J’en profite au passage pour dire un grand merci à Wikipédia et à WordReference, ainsi qu’à, il ne faut surtout pas l’oublier, Google Traduction sans qui mes thèmes et versions auraient été plus longs et difficiles qu’ils ne l’ont été ; je ne suis pas si douée que ça pour les langues et en fait j’ai aussi utilisé Second Life et mon blog pour progresser en anglais et en espagnol, tout en m’amusant bien évidemment !
Et pour conclure j’apporte la preuve éclatante de ma thèse citée plus haut selon laquelle Second Life ne serait qu’un jeu: comme une petite fille ou un petit garçon peuvent du jour au lendemain s’arrêter de jouer à leur jeu favori pour passer à autre chose, moi aussi j’arrête net, sans (trop de) regret, pour me consacrer à d’autres activités.
Si Second Life n’était pas réellement un jeu, s’il m’avait permis de nouer des liens étroits in-world avec d’autres avatars considérant comme moi que notre relation était si intense et durable qu’elle ne pouvait cesser sans provoquer de drame, pensez-vous que je serais capable de dire ciao comme cela, sans souffrir mille tourments en pensant à tout ce que j’allais perdre et risquer de ne jamais retrouver ?
Non, je quitte la scène l’esprit tranquille, reposé, apaisé.
Mais je ne dis pas que je la quitte définitivement, je ne suis pas Jospin, je me laisse une porte de sortie, ou plutôt une porte de (ré) entrée afin de ne pas paraître ridicule si d’aventure je décidais de ressusciter un jour.
Vous savez bien quelle est la définition du mot avatar ?
Disons que je suis la première incarnation de Vishnu, alors ça me laisse de la marge…



Je suis avatar
Dans un monde incohérent
Triste vérité
Sofian Mannonen (15 mai 2007-8 avril 2008)
Haiku du soir, au revoir !





Gone with the buzz™ (3 bis)

Le jeu est en fait partout, dans tous les aspects de Second Life, dans la création d’objets de toute nature, dans leur commercialisation également, sachant que très peu de gens gagnent vraiment leur vie de cette manière, la majorité ne vendant leurs réalisations que « pour le fun » et même très souvent les offrant gratuitement ou pour quelques $L symboliques ; le jeu est dans quasiment toutes les interactions entre avatars, la plus évidente étant le jeu de rôle bien sûr, mais aussi les nombreuses parties où l’on peut « danser » en écoutant toutes sortes de musiques et en échangeant des propos futiles avec ses congénères.
Le jeu se retrouve également dans les blogs, qui sont une partie de Second Life dans laquelle toutes sortes de péripéties sont commentées jusqu’à n’en plus finir, là aussi juste « pour le fun » avec moult clins d’œil ;-) permettant de bien faire comprendre que ce que l’on dit n’est pas si sérieux que ça.
Le jeu s’étend même dans la consultation régulière des statistiques du nombre de visiteurs et des mots clés ayant amené le lecteur imprudent sur votre site où vous l’avez piégé avec malice (et quelquefois par inadvertance)




Gone with the buzz™ (1 bis)


Mais donc, en ce qui me concerne, et il en est peut-être de même pour vous qui me lisez actuellement si vous faites partie de ma poignée de fidèles lecteurs, mon blog et Second Life sont deux facettes de ma personnalité virtuelle, l’un étant alimenté par l’autre, mais pas uniquement, la « vraie » vie étant également une source à laquelle j’aime bien aller m’abreuver de temps à autres pour « pondre » quelques articles n’ayant que de lointains rapports avec le bébé de Linden Lab.
Par ailleurs je ne devrais pas me limiter à seulement citer Second Life comme monde virtuel, ayant visité quelques autres univers avec plus ou moins de succès et d’enthousiasme, mais il est vrai que Second Life a toujours été mon favori pour les possibilités qu’il me parait être le seul capable d’offrir jusqu’à présent (HiPiHi n’est qu’une pâle copie de Second Life, Twinity n’en est qu’à ses balbutiements, Novoking ne semble pas tout à fait au point et demeure d’un accès réservé à quelques rares initiés dont je n’ai pu faire partie, IMVU n’est qu’un tchat de luxe et Red Light Center qu’un minitel rose amélioré, quant à There ou Active World que j’ai un peu parcourus ils me semblent être totalement dépassés malgré quelques aspects sympathiques; il y en a beaucoup d’autres que je ne connais pas, certains très intéressants comme WoW, mais d’après ce que j’en sais ils ne sont pas sur le même créneau que Second Life, quoique…)
Tout cela pour dire que si je fais une pause, il s’agit d’une pause générale, ne voyant pas l’intérêt de continuer à bloguer si je ne me connecte plus dans Second Life.




Gone with the buzz™ (3)



C comme Comedy

Et puis pourquoi se connecter à Second Life?
On serait si bien à lire un bon bouquin, à sortir au cinéma ou à faire de la marche (à pieds faut-il le préciser… ?) au lieu de s’enfermer dans une pièce étroite à l’abri des regards et des oreilles indiscrets pour faire évoluer des petites marionnettes actionnées avec plus ou moins de dextérité par un index frénétique.
Et que dire du système aberrant et obsolète de communication qui consiste à faire discuter ces pantins au moyen d’un clavier d’ordinateur en se trompant une fois sur deux de boite de dialogue, ce qui peut avoir pour effet de dévoiler à un parfait inconnu ce que vous aviez de plus secret à dire à votre amour de jeunesse (i.e. que vous avez connu quatre mois plus tôt) ?
Ah oui, il y a la voix, the voice, qui permet de s’affranchir dudit clavier mais qui du coup, si elle était généralisée et rendue quasiment obligatoire, dévoilerait que la moitié des avatars féminins sont en fait téléguidés par des hommes.
Non, non, ce n’est pas une bonne idée la voix, et puis dans une assemblée un peu nombreuse on finit par ne plus s’entendre, c’est la cacophonie, et aussi plus aucune possibilité de « prendre des notes » à moins de tout marquer sur un calepin avec un vulgaire stylo, mais vous vous voyez en train de manipuler votre avatar et prendre des notes comme au bon vieux temps ?
En fait si l’on se connecte à Second Life, malgré les indéniables imperfections du système, c’est tout simplement … pour jouer !
Oui, oui, j’entends parfaitement les complaintes de tous ceux qui protestent : « Mais non, Second Life n’est pas un jeu ! C’est un "univers persistant" qui permet aux internautes de se constituer un personnage virtuel que l’on appelle un avatar et d'interagir avec les millions d'autres internautes inscrits. Second Life est créé par ses utilisateurs eux-mêmes et permet des échanges en tous genres : créations virtuelles ou propos politiques, sur lesquels les inscrits détiennent les droits et dont ils assument la responsabilité...» ou « Un jeu a besoin de défis, d’obstacles, de but et, plus généralement, de mécanismes ludiques. Il n’y a rien de tout ça sur Second Life. » et patati et patata…
Permettez-moi, après quasiment un an d’existence dans ce monde parallèle, d’avoir forgé mon opinion sur le sujet.
Second Life est un jeu, que cela vous plaise ou non.
Des défis, des obstacles, ce n’est pas ce qui manque dans ce satané endroit, qualifié d’ « univers persistant » par des ignorants qui ne connaissent pas les crashes à répétition, et puis les mécanismes ludiques, parlons-en…



D’abord on joue à créer un compte, ce qui est déjà un jeu en lui-même puisqu’il y a quelques règles à respecter et au bout (du compte) une récompense quelquefois durement méritée, l’accès au monde de Second Life !
Ensuite il faut réellement (sic) créer son avatar, c’est-à-dire lui faire prendre une apparence la moins ridicule possible, même si pour quelques rares joueurs le jeu consiste justement à créer un avatar le plus ridicule qui soit (je suspecte qu’il doit y avoir des concours avec des prix à gagner)
Il faut également habiller son avatar, et ne me dites pas que pour vous ce n’est pas un amusement que de lui faire essayer toutes sortes d’habits ou de panoplies, pour ne pas dire de … déguisements, comme pour carnaval ou pour aller à une soirée masquée, sauf que quand vous faites cela dans la vraie vie vous ne dites pas que vous jouez mais que vous vous divertissez, comme quand vous jouez sur votre Playstation à conduire une formule 1 ou une voiture de rallye vous « pratiquez » la même activité qu’un sportif exercera de manière professionnelle dans la vraie vie ; bref vous jouez parfaitement à habiller votre avatar, comme une petite fille joue à habiller sa poupée Barbie (pour les garçons, qui sont plus fatigués et impatients par nature, les soldats sont en principe déjà habillés ce qui permet une mise en action plus rapide, d’ailleurs le code vestimentaire des avatars masculins dans Second Life est notoirement affligeant de banalité)

Quand vous avez créé votre avatar et que vous l’avez décemment habillé, vous jouez encore à avoir des relations avec les autres avatars, et les personnes physiques derrière ces autres avatars sont des joueurs comme vous, comme quand vous faites du théâtre ou du cinéma, et si vous ne faites ni théâtre ni cinéma dans la vie réelle (il faut dire que les places sont comptées) c’est justement l’occasion rêvée d’en faire dans un monde virtuel ; d’ailleurs, il est symptomatique (j’ai l’impression que c’est la deuxième fois que j’emploie cet adjectif, je devrais me faire soigner…) que beaucoup d’avatars mentionnent dans leur profil quelque chose du style « please no drama » de façon à signifier aux autres qu’ils ne désirent pas jouer, ce qui est bien la preuve que le jeu existe, autrement quel intérêt y aurait-il à faire cette recommandation ?



Gone with the buzz™ (2)



E comme Ego-trip


Ego-trip

D’abord pourquoi est-ce que je blogue?

Est-il si stupide de se poser ce genre de question, alors que de plus en plus de personnes se mettent à bloguer et que les blogs deviennent comme une sorte d’excroissance du web ?
Je pense que je me suis mise à bloguer comme la plupart d’entre nous : pour avoir le sentiment d’exister…
Bloguer n’est rien d’autre que dire à la cantonade « eh les gars, je suis là, j’ai quelque chose à dire, écoutez-moi bon sang ! »
Et chacun y va de sa plus ou moins grande contribution à la cacophonie générale, satisfaisant par là même son besoin irrépressible de reconnaissance sociale, d’estime et d’autoréalisation (vous vous rappelez mon article sur les entrepreneurs ? Je vous présentais la pyramide de Maslow que beaucoup d’entre vous connaissent certainement pour l’avoir étudiée lors d’un de ces stages payés par l’entreprise pour motiver les troupes et dont on ressort avec plus de questions que de réponses)
Bloguer est ce qu’on appelle une « valse des égos », où chacun a l’impression d’apporter sa touche personnelle avec en cadeau une ou plusieurs informations capitales dont la communauté va pouvoir (enfin) bénéficier pour le plus grand bien du progrès social, scientifique, politique, économique, etc. (rayer les mentions inutiles)
Bloguer donne le sentiment d’être vraiment quelqu’un qui compte, sous certaines conditions cependant, la plus importante étant d’abord d’être lu !


On a trop tendance à l’ignorer, ou peut-être ne veut-on tout simplement pas regarder la réalité en face, mais bloguer est le summum de l’irresponsabilité en matière d’information mise à la disposition du « public ».
Chacun se prend pour un journaliste et croit sincèrement (à l’exceptions des hoaxes ou fausses informations délibérément déversées sur le net) à la véracité et à l’exactitude des données qu’il transmet et qui sont de son propre fait ou qu’il se contente de relayer.
Il serait temps que la blogosphère et les blogueurs vaniteux qui la peuplent (y compris moi-même) acquièrent un peu plus de maturité notamment en ce qui concerne la « responsabilité personnelle » des informations contenues dans les blogs.
L’exemple d’Eric Dupin devrait nous faire réfléchir (moi c’est déjà fait, mais pour vous… ?) et il est symptomatique qu’une grande majorité des blogueurs l’aient défendu contre un certain Olivier Martinez, acteur quasi inconnu de son état, mais qui était parfaitement en droit de se plaindre que l’on attente à sa vie privée, même si celle-ci ne devrait en principe pas intéresser grand monde.
Chacun devrait se sentir entièrement responsable des liens figurant sur son site, et laisser trainer des liens sans savoir exactement vers où ils peuvent mener est un acte coupable que je qualifierais d’infantile s’agissant de personnes adultes qui, quand on les prend sur le fait, se comportent comme des gamins quand ils sont pris la main dans le pot de confiture.




Gone with the buzz™ (5)



L comme LARPing



LARPing

Les déceptions n’empêchent pourtant pas que j’aie jusqu’à présent passé du bon temps, à la fois dans Second Life et dans le monde lui aussi virtuels des blogs, en découvrant tout un univers que je ne soupçonnais pas un an auparavant.

J’ai été amenée à m’instruire d’une autre façon qu’à travers de simples livres de papier, je me suis renseignée sur énormément de sujets dans de nombreux domaines qui m’étaient jusqu’alors inconnus ou peu familiers, et je dois dire que j’ai à la fois acquis un savoir supplémentaire considérable, mais aussi la capacité de me croire (je ne dis pas de m’estimer) plus informée sur les nouvelles technologies de l’information.

Si vous voulez mon avis sur ce que sera le futur dans les 10 ou 15 ans qui viennent, je peux même me risquer à quelques pronostics.

J’ai déjà évoqué l’avenir prometteur du livre numérique et je persiste à penser que bientôt nous utiliserons tous cet objet qui sera essentiellement couplé avec Google.
Google est en effet à mes yeux le futur Grand du monde Internet de demain, qu’il se fasse racheter par les chinois ou demeure la propriété de ses créateurs peu importe, il est et restera longtemps le leader de la recherche sur la toile, et qui détient les clés de la recherche détient un pouvoir quasiment absolu.

Imaginez un petit tube qui tient dans votre poche, vous le sortez comme vous sortez actuellement votre téléphone portable, puis vous l’allongez comme on allonge une longue-vue, et enfin vous dépliez la feuille plastifiée qui sert d’écran tactile comme vous déplieriez l’écran sur lequel vous visionnez aujourd’hui vos films de vacances ; vous avez maintenant devant vos yeux votre livre électronique entièrement déployé, prêt à l’emploi, dans lequel vous pouvez entrer des informations à l’aide d’un stylet ou simplement avec votre index, ces informations pouvant être constituées de mots écrits à la main, de dessins, voire de photos que cet outil vous permet également de faire. Cela va sans dire qu’il peut se connecter sur Internet à partir de n’importe quelle borne wifi (ou wimax ou autre, peu importe ce qui sera disponible à ce moment) accessible n’importe où sur la terre (ou sur la mer) et vous mettant en relation privilégiée avec Google. A partir de là vous allez partout où vous voulez puisque Google saura vous y amener.

Bien sûr vous aurez la possibilité de retrouver votre Second Life chérie, même si vous êtes sur une île déserte, ce qui serait un comble si l’on pense que Second Life est déjà remplie d’îles désertes et que ce sera sûrement encore le cas.
Depuis Second Life vous pourrez bien évidemment passer chez HiPiHi ou Twinity, ou dans l’un des innombrables autres mondes virtuels qui verront le jour, la plupart privés et même personnels, d’autres constitutionnels ou peut-être même étatiques (je verrais bien des pays à destination touristique créer ce genre d’univers afin d’appâter le client potentiel en lui faisant miroiter les belles plages avec sable chaud et vahinés inclus dans le package…)
En y réfléchissant bien, oui, peut-être que la banque en ligne aura enfin gagné les mondes virtuels et nous offrira ses prestations via le livre numérique… qui servira aussi, faut-il le préciser…à lire des quantités phénoménales d’ouvrages, livres, revues, quotidiens, blogs, etc. qui nous noieront encore plus sous un déluge d’informations de toutes sortes nous rendant plus stupides et prétentieux que jamais!
En fait je ne sais strictement rien de ce que sera fait le monde dans 10 ans, et personne n’en a aucune idée non plus, car tout le monde se trompe avec une régularité métronomique, mais moi j’ai un avantage, je suis consciente que je ne sais rien.



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Gone with the buzz™ (6)



I comme In play


In play

Pour revenir sur l’aspect ludique de Second Life j’ai été fortement étonnée de l’importance que prenait une forme particulière de jeu qu’affectionne notamment mon amie San, le BDSM.

En fait je n’ai jamais trop compris la différence entre le BDSM et le D/s, ce dernier étant ce que mon amie mentionne essentiellement dans ses articles.
Mais je ne m’intéresse pas suffisamment à la question pour aller étudier en détail les définitions des différents termes utilisés pour décrire ces techniques et passe-temps spéciaux qui fleurissent dans Second Life.
Je sais que je vais faire bondir San en qualifiant de « jeu » ce qu’elle définit comme une relation personnelle intense entre des êtres humains cachés derrière leurs avatars, mais je persiste et signe en insistant : oui, même San « joue » un rôle, et même si elle respecte ses partenaires en ne les humiliant jamais en dépit du caractère apparemment « esclavagiste » de ce loisir singulier, elle ne peut pas nier qu’elle prend un certain plaisir ou un plaisir certain avec ses submissive friends et que ces dernières ne semblent pas spécialement souffrir des « supplices » et autres mortifications qu’elle leur inflige !

J’ai aussi le sentiment que c’est également l’aspect ludique de Second Life qui fait en quelque sorte son succès en matière d’éducation et de relations sociales en général.
Si l’aspect « joueur » n’existait pas, avec son côté « retour en enfance » couplé cependant avec le sérieux d’un environnement adulte et responsable (il y a des limites au retour en enfance, non mais !) est-ce que Second Life aurait réellement le succès qu’il a ou qu’on lui prête dans ces domaines là ?
Et que penser des handicapés utilisant Second Life pour découvrir par avatars interposés des sensations qu’ils ne connaitront jamais de leur vivant ?
Je me suis souvent demandée ce que les paraplégiques pouvaient ressentir en voyant leur avatar courir, danser, avoir des relations sexuelles ; en y réfléchissant bien je pense que l’on doit les reconnaître facilement, ils doivent être les avatars les plus actifs sur le plan « physique », mais ne sont-ils pas aussi les plus frustrés d’entre nous quand il s’agit d’éteindre l’ordinateur… ?
Quant aux sourds et/ou muets la conversation par IM et tchat est une véritable bénédiction pour eux, la voix un peu moins !
Je ne parlerais pas des aveugles, je n’en ai jamais vus.
Oui je sais, c’était une blague facile comme je les aime, mais je n’ai pas pu m’en empêcher.

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Gone with the buzz™ (4)


O comme Overtime
N comme Nil
D comme Disillusion


Overtime

Et quand on fait le compte des heures passées à la fois sur Second Life et à bloguer, on est pris d’une sorte de vertige…

D’abord il faut tenir compte des nombreuses heures dépensées parfois en pure perte à régler (ou à subir) des problèmes purement techniques : crashes à répétition, lag qui vous plombe les guibolles et vous fait labourer le sol virtuel droit devant vous malgré votre action frénétique et totalement dérisoire sur la souris et le clavier, téléports interminables qui au final vous laissent en plan à l’endroit exact que vous souhaitiez quitter ou vous envoient paitre dans un lieu inconnu « pour cause de région actuellement inaccessible », attachements que vous essayez désespérément d’attacher (logique, non ?) à votre avatar mais que messieurs Linden Bros vous en dénient la possibilité parce que soi-disant « un attachement est déjà en cours à cet endroit », et puis votre liste d’amis que vous ne pouvez pas consulter autrement qu’en employant des trésors d’imagination, et votre inventaire qui fait des siennes en mettant des heures à charger, vous empêchant de retrouver ces jolis petits escarpins que vous aviez achetés la veille et que vous aimeriez mettre à la soirée à laquelle vous êtes invitée mais à laquelle vous ne pourrez de toute manière pas participer parce que le sim est plein à craquer et comme vous arrivez en retard il n’y a plus de place pour vous alors il ne vous reste plus qu’à sortir votre plan B si vous ne voulez pas finir la nuit à faire des mots croisés.

Et ça ce n’est que le volet Second Life, il y a aussi l’autre côté sombre de la Force, le plus pernicieux, le plus dévoreur de temps, l’araignée qui vous prend dans sa toile et vous scotche devant votre écran d’ordinateur jusqu’à des heures indues du petit matin quand finalement vous allez vous coucher les yeux brûlants en vous demandant pourquoi vous vous êtes encore fait piéger devant ce machin tentaculaire et difforme, le blog.
C’est effarant le nombre de blogs qui peuvent exister sur tout et n’importe quoi, chacun vous renvoyant vers d’autres blogs en un ping pong sans fin qui vous perd de manière aussi sure qu’un labyrinthe ou qu’une carte routière datant des années 50 ; heureusement qu’il y a quelques bonnes âmes pour vous aider à retrouver votre chemin dans cette jungle.
Il y a vraiment trop de blogs, il est impossible de tout lire et, de toute façon, comment savoir où se trouve la « bonne » information, celle qui va réellement vous apporter le petit plus dont vous aviez besoin ?
En fait vous passez la majeure partie de votre temps à lire des choses dont vous vous seriez bien passé, mais quand vous vous en rendez compte, si vous vous en rendez vraiment compte, ce qui n’est pas certain, il est déjà trop tard, l’heure a tourné comme une folle et le temps perdu ne vous sera pas rendu.


Nil

Il existe pourtant de « bonnes » informations noyées dans cette masse, mais comment les trouver et, surtout, comment est-on sûr qu’on les a trouvées?

Mon expérience personnelle ne me rend pas excessivement optimiste sur le sujet.
L’exemple du reportage sur Arte concernant Monsanto est pour moi caractéristique ; ce reportage apparemment (d’après certains experts) truffé d’approximations sur le plan scientifique a été carrément plébiscité par la blogosphère, elle-même composée en majorité d’internautes ne connaissant rien au sujet mais se comportant comme des moutons bêlant avec l’ensemble du troupeau. Les rares spécialistes (ou présumés tels) s’étant exprimés sur le sujet en apportant des arguments factuels se sont très rapidement retrouvés disqualifiés et accusés de collusion avec les sociétés multinationales, lesquelles sont suspectées de nous cacher la vérité quand elles se contentent de préserver le secret industriel de leurs découvertes (vous connaissez une société digne de ce nom qui met immédiatement sur la place publique le résultat de ses chercheurs… ?)
Quand quelqu’un ne veut pas parler, on en déduit qu’il a forcément quelque chose à cacher ; il en va de même à la puissance 10 pour les sociétés industrielles et commerciales, c’est dans l’air du temps, « on nous dit rien, on nous cache tout » et il y a obligatoirement « anguille sous roche » ou « pas de fumée sans feu »…

C’est comme cela que se propagent les rumeurs, basées sur des faits « virtuels » (tiens, tiens, Second Life n’est pas loin…) non vérifiés ou tout simplement non vérifiables, et c’est comme cela qu’enfle la bulle que l’on nomme le buzz, le bourdonnement pour parler français, une bulle pleine de bruits de toutes sortes qui cachent les « bonnes paroles » qui, elles, sont susurrées à votre oreille et que vous avez énormément de mal à entendre.
Mais quand la rumeur est partie, qu’elle s’est installée dans les cerveaux disponibles qui étaient prêts à l’accueillir sans trop se poser de questions parce que c’est plus pratique de hurler avec les loups ou de bêler avec l’ensemble des moutons (loup, mouton, chacun peut être l’un ou l’autre, tout dépend de son tempérament et des circonstances) alors il est quasiment impossible de faire marche arrière, et même si la rumeur se révèle infondée elle se sera installée et aura fait son nid, il sera très difficile de la déloger et de faire entendre raison à ceux qui se seront trompés mais qui ne voudront pas l’admettre quoi qu’il en soit.
Car il en est de l’information (sur internet ou ailleurs…) comme de toute croyance, l’esprit humain a tendance à aller au plus pratique, au plus facile, au plus sûr, au plus réconfortant, à ce qui remet le moins possible en cause les certitudes acquises et les préjugés accumulés depuis la naissance ou, si l’on est quelqu’un d’influençable, depuis qu’on a écouté le dernier qui a parlé avec conviction et charisme, même si seuls des mots sont sortis de sa « réflexion » (c’est trop fatigant après tout d’aller chercher toutes les preuves de ce que l’on entend ou voit de ci de là)

Et puis l’esprit humain aime les histoires, surtout quand ces histoires parlent de complots.
La « théorie du complot » est d’ailleurs l’une des recettes qui marchent le mieux sur Internet, c’était déjà le cas auparavant, mais la « toile » lui a donné une dimension grandiose en propageant à la vitesse V les informations les plus farfelues ou tout simplement sujettes à caution.
On en vient à se demander à quoi toute cette information disponible à portée de souris peut bien être utile, si l’on n’est pas capable de séparer le bon grain de l’ivraie.

Et qu’en est-il de l’utilité réelle des mondes virtuels tels que Second Life ? L’idée communément admise ou du moins grandement partagée est que le web3.0 va bouleverser notre vie et que nous allons également bientôt atteindre la « Singularité technologique » qui fera que l’intelligence des machines dépassera celle des hommes, lesquels seraient alors réduits en une sorte d’esclavage plus ou moins consenti…
A ce sujet je me contenterais de vous fournir un lien déjà ancien (il date de 2006) mais toujours d’actualité, dans lequel on peut lire : « ..Quand les êtres humains sentent qu’ils ne peuvent pas changer le futur, ils commencent à imaginer que peut-être des êtres surhumains le peuvent : dieux, anges, extra-terrestres - et maintenant intelligences artificielles (AI). L’idée de la Singularité est juste une version sophistiquée de cette… superstition antique, que l’Histoire humaine est ou sera bientôt faite par quelque chose d’autre et de meilleur que les êtres humains. »
Pour revenir à l’utilité de Second Life, j’ai déjà donné mon avis plus haut en considérant cela comme un jouet sophistiqué ; à l’heure actuelle il y a trop peu de personnes connectées dans le monde, et ceux qui peuvent vraiment « utiliser » Second Life avec une connexion raisonnable le font en grande partie pour s’amuser, pour « passer le temps » et certainement pas pour gérer leur compte bancaire comme PO Carles semble le penser. Et ce n’est pas la carte bancaire que David Emmenthal Castéra s’est procurée in-world qui me fera pour l’instant changer d’avis, pour cela j’attends de voir que ce service soit proposé dans toutes les agences de France et de Navarre avant de me forger une opinion définitive!


Disillusion

Je ne m’attendais pas, en créant ce blog, à devenir la Loïc le Meur féminine…
J’espérais cependant, naïvement, que ma prose rencontrerait une certaine audience et provoquerait quelques réactions.

Je n’ai jamais cherché à flatter ou à caresser quiconque dans le sens du poil, et plus que des vérités assénées à mes lecteurs j’ai préféré écrire de courts articles la plupart du temps sous forme de questions ouvertes dans l’espoir d’encourager la discussion, comme pour l’article sur « Le monde selon Monsanto » déjà évoqué plus haut.
Sur cet article je n’ai obtenu que quatre commentaires, tous très bien argumentés : le premier attaché à mon premier article, en provenance d’un « anonyme » apparemment bien informé sur la question, les deux suivants en réponse à un message que j’avais envoyé au webmestre de l’association AFIS, un site dénonçant les pseudosciences, et enfin le dernier, tout récemment, faisant référence à une réponse, sur un autre blog, de Marie-monique Robin à ladite AFIS.
Les trois premiers commentaires, tous très fortement critiques envers le reportage de Marie-monique Robin, la réalisatrice de « Le monde selon Monsanto », n’ont provoqué pendant longtemps aucune réaction, aucun commentaire de la part d’un quelconque lecteur ayant un tant soit peu la fibre écologiste et donc, en principe, plutôt réfractaire aux OGM que produit notamment la firme américaine.
J’en déduis donc que, soit je n’ai pas de lecteur écologiste (hum…), soit mes lecteurs écologistes n’ont rien trouvé à redire à mon article ainsi qu’aux commentaires qu’il a suscités. Mais même un lecteur non écologiste devrait avoir une opinion, ne serait-ce que minime, sur le sujet, alors que dire d’un écolo !


Une autre de mes expériences m’a fait toucher du doigt la réelle difficulté de communiquer efficacement au moyen des blogs.
L’avantage des blogs c’est bien sûr de pouvoir discuter quasiment en temps réel avec l’ensemble de la planète sur n’importe quel sujet, bref d’échanger des opinions, de les confronter, les comparer afin de s’améliorer soi même ou provoquer chez les autres de salutaires réflexions.
Mais pour échanger des opinions il faut que les deux parties soient capables d’évoluer et de changer leur façon de voir, de comprendre des concepts qui leur sont étrangers car leur éducation et leur expérience ne leur ont jamais permis d’y être confrontés, afin d’éventuellement modifier leurs comportements ou leurs habitudes ne serait-ce que de manière infime.
Il y a quelque temps de cela j’avais laissé un commentaire sur un blog marocain au sujet du port du voile et de la discrimination des femmes qu’il entrainait à mes yeux.
Je ne savais pas alors que ce simple commentaire allait m’emmener sur le terrain de la religion face à un contradicteur plutôt borné m’accusant de dire n’importe quoi et d’être, c’est un comble, un « vrai mur » selon son expression, alors que mes arguments étaient me semble-t-il beaucoup plus développés et étayés que les siens basés uniquement sur un respect absolu de textes sacrés destinés précisément à justifier le port du hidjab par les femmes musulmanes.


En fait les contempteurs intégristes des OGM me paraissent assez semblables aux intégristes musulmans défendant le port du voile par la femme sous prétexte de la protéger ; les uns veulent défendre la planète en utilisant une approche médiévale et passéiste, certains prônant une croissance négative et un retour à des pratiques alimentaires d’un autre âge, les autres justifient la soumission de la femme en vous mettant sous le nez des textes soit disant sacrés datant du Moyen-âge en vous enjoignant de les lire si vous voulez accéder à la Connaissance.

J’ai eu sur un autre blog, celui de Myster Welles, une « conversation » autrement plus constructive que la précédente (qui n’était cependant pas dénuée d’intérêt) et qui nous a fait naviguer de la femme (non voilée…) dans Second Life jusqu’à 2001 l’Odyssée de l’Espace en passant par Matrix ; merci Myster Welles !
J’aurais bien aimé avoir ce genre de discussion sur mon propre blog, avec un interminable fil de discussion impliquant plusieurs lecteurs donnant chacun son point de vue, mais non, presque rien, le néant quasi absolu, seulement quelques petits commentaires gentils destinés certainement à me rassurer en me laissant supposer que tel article avait eu un écho à peine positif, c’est-à-dire n’était pas passé complètement inaperçu.
Bon, j’exagère un peu là, je sais quand même que j’ai une petite quinzaine de lecteurs assidus (certains d’ailleurs me disant en aparté qu’ils aiment bien ce que j’écris ou les « photos » que je publie) mais un peu fainéants de la plume (ou plutôt de la souris) ou trop occupés comme moi à parcourir les innombrables blogs qu’ils consultent régulièrement ; comme quoi je ne suis pas la seule à perdre mon temps à patauger dans la blogosphère…



Gone with the buzz™


S comme Stopover


Stopover

Il y a des moments dans la vie où l’on a besoin de faire une pause, de « faire le point » comme on dit, sans trop savoir d’ailleurs ce que ce point peut bien représenter et où il peut vous emmener.

Déjà presque un an que je suis née dans Second Life et quasiment six mois que je fais part de mes élucubrations dans ce blog à qui veut bien me lire ; je pense qu’il est donc temps de prendre un peu de recul et de hauteur à la fois afin de me demander si j’ai bien pris le bon chemin et si ma direction est la bonne.
Cela dit en passant, beaucoup feraient bien d’effectuer ce même exercice de temps en temps ; il me semble d’ailleurs que certains font parfois quelques pauses salutaires, mais il est cependant difficile de savoir s’il s’agit vraiment de pauses salutaires ou si ce ne sont que de simples empêchements dus aux contraintes de la vie « réelle » (je me sens obligée de mettre des guillemets à « réelle » car je ne suis pas sûre que vous ne confondriez pas avec l’ « autre », celle « que vous savez »)
Il y en a aussi qui mettent un frein sur leur présence in-world mais n’arrêtent pas de bloguer, pour d’autres c’est l’inverse, et j’ai parfois été l’une ou l’autre de ces personnes sans jamais vraiment lâcher ni l’un ni l’autre mondes, celui de Second Life et celui de la blogosphère.
Pour moi ces deux mondes sont étroitement liés, mais il n’en est pas de même pour beaucoup de résidents qui ne tiennent pas de blog et n’ont aucune idée de qui on parle quand on leur cite Prokofy Neva, Vint Falken ou Nobody Fugazi…Sans parler bien entendu des innombrables blogueurs qui ne connaissent pas Second Life ni même ce que peut signifier vivre dans un monde virtuel.

Mais donc, en ce qui me concerne, et il en est peut-être de même pour vous qui me lisez actuellement si vous faites partie de ma poignée de fidèles lecteurs, mon blog et Second Life sont deux facettes de ma personnalité virtuelle, l’un étant alimenté par l’autre, mais pas uniquement, la « vraie » vie étant également une source à laquelle j’aime bien aller m’abreuver de temps à autres pour « pondre » quelques articles n’ayant que de lointains rapports avec le bébé de Linden Lab.
Par ailleurs je ne devrais pas me limiter à seulement citer Second Life comme monde virtuel, ayant visité quelques autres univers avec plus ou moins de succès et d’enthousiasme, mais il est vrai que Second Life a toujours été mon favori pour les possibilités qu’il me parait être le seul capable d’offrir jusqu’à présent (HiPiHi n’est qu’une pâle copie de Second Life, Twinity n’en est qu’à ses balbutiements, Novoking ne semble pas tout à fait au point et demeure d’un accès réservé à quelques rares initiés dont je n’ai pu faire partie, IMVU n’est qu’un tchat de luxe et Red Light Center qu’un minitel rose amélioré, quant à There ou Active World que j’ai un peu parcourus ils me semblent être totalement dépassés malgré quelques aspects sympathiques; il y en a beaucoup d’autres que je ne connais pas, certains très intéressants comme WoW, mais d’après ce que j’en sais ils ne sont pas sur le même créneau que Second Life, quoique…)
Tout cela pour dire que si je fais une pause, il s’agit d’une pause générale, ne voyant pas l’intérêt de continuer à bloguer si je ne me connecte plus dans Second Life.







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