Un des derniers articles de PO Carles m’a bien fait (sou) rire : Comment se faire envoyer promener par un investisseur...
Cela m’a amenée à une réflexion sur la nature de l’entreprenariat.
En fait, en y réfléchissant bien, on peut cataloguer les entrepreneurs en deux catégories si l’on veut rester dans la simplicité sans trop se fatiguer (c’est plutôt dans l’air du temps de ne pas chercher à approfondir les choses, alors je m’y mets moi aussi…)
Il y a d’un côté les entrepreneurs utiles à la société et d’un autre côté il y a … les autres !
Ceux qui sont utiles à la société peuvent être considérés comme ceux qui permettent aux humains de base que nous sommes de satisfaire les besoins élémentaires situés plutôt dans la partie basse de la pyramide de Maslow.
Ce seront donc les agriculteurs, les boulangers, les fabricants de meubles, les sociétés d’assainissement des eaux, les banquiers (pourquoi pas…) ou les assureurs (admettons…) entre autres.
Cette liste est très loin d’être exhaustive et je vous laisse le soin de la compléter en usant de votre cervelle et d’analogies (ces deux éléments n’étant pas incompatibles et pouvant parfaitement cohabiter)
Plus haut dans la pyramide on trouve les entrepreneurs qui vous vendront essentiellement du vent, soi-disant pour vous permettre de vous «accomplir» ou de trouver l’âme sœur ou tout simplement de perdre votre temps en activités que vous auriez pu consacrer à des choses beaucoup plus intéressantes et pour lesquelles vous n’aviez pas besoin d’un «entrepreneur» pour vous aider.
Dans cette catégorie vous trouverez des «entrepreneurs» vous vendant des produits tels que Facebook, Twitter ou Seesmic.
La caractéristique indéniable de ces «produits» est que si, du jour au lendemain, ils n’étaient plus disponibles ou disparaissaient comme par magie, non seulement la terre ne s’arrêterait pas de tourner, mais surtout vous seriez libérés de ces «fils à la patte» et pourriez vous adonner à des loisirs plus constructifs.
Comme par exemple jouer à Second Life.
Tous les hommes utiles doivent être en rapport les uns avec les autres, de même que l'entrepreneur se réfère à l'architecte et celui-ci au maçon et au charpentier.
Johann Wolfgang von Goethe
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