Comme je m’y attendais la libération d’Ingrid Bétancourt (avec un seul t) a fait littéralement exploser les statistiques de fréquentation de mon blog « grâce » à mon article du 6 mars dernier.
Mais la surprise vient du fait que les internautes qui arrivent chez moi ont pour la quasi totalité entré dans leur moteur de recherche la suite « liliane betancourt », écrivant parfois bettancourt avec deux t, et quelques rares fois y apposant le prénom d’ingrid…
Il est assez stupéfiant de constater que ces deux femmes qui n’ont apparemment rien à voir entre elles, hormis leur homophonie, puissent être à ce point confondues.
Autrement c’est une très bonne nouvelle, bien entendu, il faut simplement souhaiter que les otages restant aux mains des FARCS ne tomberont pas dans l’oubli.
Il y a fort à parier que nous entendrons moins notre cher président sur le sujet maintenant que sa préférée est sortie d’affaire.
Par ailleurs je me demande quel rôle positif il a bien pu jouer dans tout ça ; il me semble qu’au contraire ses prises de positions pour la libération d’Ingrid Bétancourt n’ont pu que retarder sa libération, faisant monter son prix sur le marché colombien du juteux business de la prise d’otages.
Il paraît évident que le président Uribe avait raison de prêcher la fermeté, même si dans ces conditions il y a toujours un risque que les choses tournent mal pour certains intéressés; mais c’est la seule solution afin d’éviter le fatal engrenage « prise d’otage, libération contre rançon, prise d’otage, etc. »
Nous sommes tous l'otage de quelque chose ou de quelqu'un. Mais nous n'avons pas toujours envie d'être libérés.
Mannonelf
