Wednesday, February 6, 2008

Players vs. Residents in Second Life


(English version)


Il semble y avoir dans Second Life une guéguerre entre deux catégories Slifiennes.
D’un côté ceux qui ne cherchent qu’à s’amuser, appelons-les les joueurs, et de l’autre côté ceux qui prennent leur seconde vie vraiment au sérieux, les résidents comme ils se nomment eux-mêmes.
Les joueurs se considèrent comme des clients, ils en veulent pour leur argent et ne pardonnent pas à Linden Lab les défauts techniques (tel que le lag) qui les empêchent de s’éclater comme ils le feraient sur leur console Sony (je n’en pratique qu’une, je lui fais donc de la publicité)
Les résidents se considèrent comme… des résidents, et ils reprochent à Linden Lab de ne pas se comporter en Gouverneur du Royaume de Second Life.
Les joueurs ne vivent que de fun, aiment l’anarchie et leur liberté de mouvements, sont souvent des griefers ou bien pardonnent aux griefers du moment qu’ils ne les embêtent pas trop, ne sont pas liés à Second Life et peuvent zapper sur WoW ou Eve Online avec la facilité du jeune âge qui est essentiellement le leur.
Les résidents veulent des lois pour régir leur communauté (certains parlent même de shérifs pour faire respecter l’ordre autour de leur SIM chèrement acquis), ils sont impliqués dans leur (seconde) vie sociale et se font des amis (parfois des ennemis) de leur âge (avancé) pour la vie !
Pour les joueurs les amis sont souvent des moyens qui leur permettent d’atteindre leur but, alors que pour les résidents les amis (les ennemis dans le cas de Prokofy Neva) sont leur but et ils emploient tous les moyens imaginables pour en ajouter toujours plus à leur liste.
Chaque camp reste sur ses positions et ne se parle que par anathèmes et noms d’oiseaux.
Cette petite guerre est bien sympathique, elle donne du piment à notre metaverse, et de plus elle est bien moins meurtrière que les conflits que nous subissons dans notre monde du dessous.


La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées.
(Victor Hugo )
Extrait des Fragments


(top)


English version
There seems to be in Second Life a squabble between two Slifian categories.
On the one hand those who seek only to have fun, let’s call them the players, and on the other hand those who take their second life very seriously indeed, the residents as they call themselves.
Players regard themselves as customers, they want value for their money and do not forgive Linden Lab technical defects (such as lag) that hinder the fun they can easily have on their Sony (I only practice one, hence I promote it)
Residents consider themselves… residents, and they blame Linden Lab not to behave as Governor of the Kingdom of Second Life.
The players live only for fun, enjoy anarchy and their freedom of movement, are often griefers or forgive the griefers as long as they do not grief them too much, are not tied to Second Life, and can switch to WoW or Eve Online with the easiness of their young age.
Residents want laws to govern their communities (some even speak of sheriffs to enforce the order around their hard-won SIMs), they are involved in their (second) social life, and make friends (sometimes enemies) of their (advanced) age for life!
For players friends are often ways that allow them to achieve their goal, whereas for residents, friends (enemies in the case of Prokofy Neva) are their goal and they employ every imaginable means to add more and more to their list.
Each camp keeps its stance on the matter and speaks to each other only with taunts and anathemas.
This small war is very nice, it adds spice to our metaverse, and moreover it is much less murderous than conflicts that we have in our downstairs world.

Go not for every grief to the physician, nor for every quarrel to the lawyer, nor for every thirst to the pot.
George Herbert
English clergyman & metaphysical poet (1593 - 1633)


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